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La transition écologique et CAPP GE

Engager la transition écologique est de notre responsabilité à tous.

À vos côtés, assistant maître d’ouvrage, architecte, paysagiste concepteur, urbaniste, ingénieur, nous sommes tous à notre niveau des hommes et des femmes engagés pour répondre aux enjeux de la transition écologique.
Il n’y a pas de recette toute faite pour prendre cette voie car à chacun ses spécificités et son contexte : l’objectif est d’appliquer des pratiques et des principes qui réduisent notre empreinte sur l’environnement pour parvenir à un avenir soutenable.

Nos métiers couvrent des champs d’intervention très larges, avec un dénominateur commun : celui d’accompagner le développement de projets qui modifient notre espace, notre cadre de vie, nos habitudes.

Notre responsabilité repose sur la recherche constante d’une empreinte la plus réduite possible.

Pour illustrer ce champ de possibles, CAPP Grand Est vous propose une série de petites vidéos thématiques, une « série » à suivre et que nous avons intitulé « Objectif Zéro » !

OBJECTIF ZÉRO : introduction

Vous avez un projet ?

Nous nous engageons à porter le plus loin possible vos ambitions, à chercher les meilleures ressources, parmi les professionnels, avec les habitants, …

CAPP-GE saura vous accompagner dans la phase de définition du projet, dans la délimitation de ses contours et l’évaluation de ses impacts. CAPP-GE saura vous aidera en termes de méthode à choisir les professionnels adéquats qui sauront le réaliser sont des étapes fondamentales pour s’assurer que le projet est durable.

Point d’abonnement requis, simplement une assiduité, une curiosité et une continuité dans votre réflexion et des actions adaptées. N’hésitez pas à solliciter CAPP-GE pour tout conseil et bonnes pratiques, accompagnement méthodologique et prenez l’habitude de solliciter les architectes, urbanistes et paysagistes concepteurs de votre contrée. C’est avec eux que la Transition Écologique pourra devenir une réalité sociétale !

OBJECTIF ZÉRO : épisode 1
zéro artificialisation nette

Pour réduire notre empreinte carbone, aujourd’hui, on vous parle du principe de "zéro artificialisation nette"

« Zéro artificialisation nette », quel nom barbare ! En fait, ce terme recouvre l’urbanisation sur des espaces naturels et de façon plus large, l’ensemble des aménagements de terrains qui ont d’autres fins que la culture ou les boisements.

Zéro artificialisation « nette » signifie que l’on élimine toute urbanisation sur des terrains non artificialisés, alors que l’artificialisation brute signifie que l’on puisse encore construire ou occuper des terrains déjà artificialisés (friches, parkings, franges d’infrastructures, etc..).

En quoi est-ce-que l’objectif de « zéro artificialisation nette » peut-il nous permettre d’engager la transition écologique ?

Pour plusieurs raisons en fait !

  1. Pour favoriser la biodiversité en respectant les continuités écologiques existantes, en en créant de nouvelles, (préservation des réserves et corridors de biodiversité)
  2. Pour préserver les sols vivants, capables d’une part de stocker du carbone, d’infiltrer les eaux de pluie et ainsi régénérer les nappes phréatiques et d’autre part d’accueillir généreusement le vivant et d’être jardinés pour nous nourrir ou nous soigner
  3. Pour enfin concentrer notre attention et notre énergie sur les constructions qui s’inscrivent dans le sens de la réduction de l’étalement urbain, et des déplacements qu’il engendre, réduire nos émissions de CO2.
  4. Pour limiter les inévitables dépenses publiques liées aux aménagements dans un premier temps, et à leurs effets collatéraux sur les milieux et la santé à terme.

Alors, s’il y a un point à retenir, en accord avec Candide : « Cultivons notre jardin ! »

 

OBJECTIF ZÉRO : épisode 2
zéro réflexion précipitée

Pour réduire notre empreinte carbone, aujourd’hui, on vous parle du principe de « zéro réflexion précipitée ».

La formulation de la commande publique est le moment essentiel pour prendre un tournant dans nos habitudes et se questionner. Les fondations de la commande sont posées ici : fixer des objectifs ambitieux, affiner et adapter les méthodes, adopter des principes éthiques de travail…

Par exemple, le réemploi, la réhabilitation, voire la mutualisation des équipements existants peuvent-elles être des pistes ou des possibilités avant d’envisager la programmation d’une nouvelle construction ou un nouvel aménagement ?

Si cette introspection et cette démarche peuvent sembler complexes, CAPP GE saura vous accompagner grâce aux nombreux professionnels que l’association rassemble.

Le questionnement préalable accompagné de recherches et d’approfondissement de pistes exploratoires, est un temps nécessaire à prendre, notamment quand on cherche à limiter l’empreinte d’un projet sur notre environnement :

Par exemple, peut-ont requestionner le besoin des usagers vers un changement de leurs habitudes – le partage, la frugalité, les réflexes de construction neuve…-, vers un meilleur partage des espaces – une cour d’école devenant une place publique, une école mutualisée en locaux associatifs, un véhicule partagé, un jardin un verger… –

Donc quels sont les besoins réels ? Pour qui ? Qu'existe-t-il aujourd'hui sur le territoire pour y répondre ? Pourquoi ne pas effectuer un bilan à l’échelle communale voire intercommunale pour chercher à y répondre ?

Dans la commande publique, l’écriture du cahier des charges, précédé d’études préalables, de diagnostics, d’un préprogramme, de la faisabilité puis du Programme, est la transcription et l’expression de toutes ces ambitions.
La définition de clauses environnementales transcrites en méthodologie et en objectifs à atteindre, accompagne ces ambitions dans les marchés publics.
En effet, une commande sous-estimée, ou en tout cas sans réflexion anticipée, n’aboutira pas à un projet à la hauteur des enjeux auxquels nous devons répondre.

Si vous souhaitez définir vos besoins, échanger sur les options possibles, ou les points de méthode à inscrire comme fondamentaux, les nombreux professionnels qui sont rassemblés dans CAPP-GE (programmistes, urbanistes, paysagistes concepteurs, maître d’œuvre) sont là pour vous accompagner avantageusement.

OBJECTIF ZÉRO : épisode 3
zéro déchets

Pour réduire notre empreinte carbone, aujourd’hui, on vous parle du principe de « zéro déchets ».

Ce qui est logique et intuitif à la maison, par exemple limiter la quantité de nos achats, composer nos repas avec les restes pour éviter de jeter, composter nos déchets alimentaires, choisir les meilleurs ingrédients pour la santé et l’environnement etc. il n’y a pas de raison de ne pas l’appliquer dans notre vie professionnelle. Les mêmes principes d’économie des ressources se retrouvent dans les domaines de l’aménagement du territoire et de la construction.

On vous propose la recette des 3R :
3R, comme réutilisation, réemploi, recyclage, …

Mais quelle différence entre ces trois mots au juste ?

La réutilisation est placée en priorité, car son principe est de conserver un bâti ou un matériau dans le même contexte. La réutilisation n’exige pas de transformation, pas de transport, pas d’intervention consommatrice d’énergie ou émettrice de déchets. La réutilisation prolonge la durée de vie avec le minimum d’intervention. Elle est neutre en carbone !

Le réemploi suppose un changement d’usage. Dans le cas d’un bâtiment, il ne nécessite pas nécessairement de gros aménagements, et dans le cas d’un matériau, il ne demande pas forcément un changement d’état, mais il induit une adaptation, ou quelques interventions pour accorder le bien à son nouvel usage.

Le recyclage induit une transformation conséquente, voir un changement d’état. En plus de la consommation d’énergie nécessaire à ce principe de transformation, le recyclage va générer des émissions de transport car il ne peut rarement se faire sur le lieu même du réemploi du matériaux.

Dans nos métiers et nos responsabilités, les 3R se traduisent ainsi simplement par la rénovation, la réhabilitation, la restructuration du bâti existant et ancien, la réutilisation de matériaux existants, la préservation de sols perméables, le choix prioritaire de matériaux locaux….

Regarder ce qui est déjà là, composer avec l’existant, réfléchir à l’adaptation de l’espace en le modifiant le moins possible est un principe de limitation de la consommation de matériaux mais également un principe de la limitation de la production de déchets. Et ce principe recèle aussi bien d’autres vertus :

  • il valorise le patrimoine en tant que bien financier; le patrimoine étant à voir désormais comme une ressource et non plus comme une charge.
  • Il permet de réaliser des économies sur les quantités de matériaux,
  • il valorise le patrimoine en tant que bien transmissible ; le patrimoine étant à voir comme un héritage, quelle que soit sa valeur architecturale.
  • Il exige l’utilisation de matériaux durables afin que plusieurs cycles de valorisation soient possibles.
  • il valorise les savoir-faire en exigeant une expertise plus fine de diagnostic et d’adaptation de la part de tous les corps de métiers intervenant dans le réemploi.

L’expertise des programmistes, architectes, urbanistes et paysagistes concepteurs dans la lecture de votre territoire ou de votre patrimoine, et le recensement de leurs ressources, est à votre disposition pour trouver avec vous les meilleures solutions sur les pistes du réemploi et des économies de matériaux dans vos projets.

OBJECTIF ZÉRO : épisode 4
zéro émission

Pour réduire notre empreinte carbone, aujourd’hui, on vous parle du principe de « zéro émission ».

Comme la majorité des pays, la France n’est toujours pas sur la bonne trajectoire pour répondre à l’objectif de la neutralité carbone en 2050 et à ceux des accords de Paris, précédés des protocoles de Kyoto en 1997, des engagements de Johannesburg de 2002, du programme échelonné des Réglementations Thermiques RT200x.

Régulièrement et dans tous les domaines, les principaux acteurs repoussent les échéances qui leur sont demandées. Quelle erreur !

Le bâtiment et l’aménagement de territoire ne sont donc pas encore exemplaires et pourtant, les assistants maîtres d’ouvrage, les architectes, les urbanistes, les paysagistes, sont prêts à accompagner leurs maîtres d’ouvrage à relever ce défi qu’ils revendiquent depuis une vingtaine d’années.

Pourtant de nombreux outils sont déjà à notre disposition : les formations, les guides de bonnes pratiques, la montée en puissance des Avis Technique Expérimentaux, les concours d’idées, les mouvements en faveur de la transition écologique, de la Frugalité etc. contribuent à la montée en compétences des professionnels et rappellent de façon récurrente l’évidence qu’il n’y a plus d’autres voies possibles

À l’exemple de certains bailleurs sociaux qui développent des logements très isolés et amène leurs locataires aux éco-gestes grâce aux économies qu’ils peuvent en tirer, le principe de la réduction des émissions peut s’appliquer à tous sans qu’il en résulte une gêne ou des effets négatifs. Les membres de CAPP-GE connaissent ces bons exemples et sauront vous les présenter pour en expliquer les fondements.

Rentrer dans un circuit de faible émissivité n’est pas réservé aux initiés ! On l’a vu récemment, La remise en question de nos modes de déplacements est devenue évidente lors de la crise de la Covid et la part du consommer local n’a cessé d’augmenter. Mais il reste encore beaucoup à faire au niveau des énergies !

Ensemble, unissons nos moyens pour limiter l’utilisation de matériaux et réduire nos émissions polluantes de façon à placer l’homme dans un spectre positif et une boucle vertueuse.

OBJECTIF ZÉRO : épisode 5
zéro omission

Pour engager la transition écologique, aujourd’hui, on vous parle du principe de « zéro omission ».

Depuis le rapport Brundtland de 1987, plus aucun document à portée prospective ne contient pas le terme « durable », ou « soutenable » ou « frugal ». Même s’il y a encore beaucoup à faire, la règlementation évolue régulièrement, dans tous les domaines, vers plus d’attention à porter à notre environnement,

Dans la politique locale, cette ambition d’atteindre un monde plus vertueux se traduit au fur et à mesure de la constitution des plans et programmes. La demande sociale est de plus en plus forte en matière d’actions claires et engagées dans la transition écologique et elle se traduit par les résultats des dernières élections municipales.

Après avoir travaillé sur des agenda 21, sur des projets d’aménagement et de développement durables, certaines communes travaillent sur des « projets de territoire à énergie positive », des « Plans de paysages et d’adaptation aux changements climatiques », des « bioPLU », des plans « pleine terre », des « PLU bioclimatiques », des « Petites villes de demain » et autres « Revitalisation de centre bourgs » pour n’en citer que quelques-uns.

Alors tout projet engagé s’inscrit forcément dans l’un ou l’autre de ces plans. À minima, il doit être compatible. Et si on le dépassait ?

Sans rentrer dans le détail et la diversité de ces plans, avec le postulat « zéro Omission » il s’agit de ne jamais omettre de re questionner les grands objectifs et les grands principes suivants :

Zéro omission : c’est penser à appliquer à tous les projets le principe « Éviter-Réduire-Compenser », qui est issu de la loi relative à la protection de la nature de 1976. Plus que jamais d’actualité, ce grand principe a été consolidé par la loi de reconquête de la biodiversité de 2016, afin de le rendre effectif sur de plus nombreux projets, plans et programmes.

Ne pas omettre de poser le principe : Éviter-Réduire-Compenser (posé dans cet ordre uniquement !), est sans doute le meilleur point de départ pour construire un projet (et peut-être questionner l’illusion du besoin ?). En préalable, il est utile d’infirmer ou de confirmer sa mise en œuvre.

Zéro omission : c’est ne pas omettre que la stratégie nationale pour un développement durable – issu du sommet de Johannesburg- va avoir 20 ans (2003) et que déjà à cette date, elle inscrivait la consommation responsable, l’achat durable (ou alterconsommation) comme un objectif prioritaire. Les directions des achats devaient alors donner une part grandissante aux achats durables. Cette stratégie visait une consommation plus respectueuse de l’environnement et plus éthique, privilégiant les produits de consommation fabriqués dans des conditions respectueuses de l’environnement, des lois de protection du travail. Aux valeurs d’engagement civique en vue de la qualité de vie personnelle et collective, on peut ajouter aujourd’hui l’achat local, adapté au contexte et aux ressources du territoire, l’’économie circulaire… Zéro omission : c’est ne pas omettre que 20 ans plus tard, il est vraiment temps de regarder la commande publique sous ce prisme multiples facettes.

Zéro omission : c’est ne pas omettre que chaque projet est à inscrire dans la trajectoire nationale donnée par le SNBC : Schéma National Bas Carbone. Le SNBC c’est quoi ? C’est la trajectoire que doit prendre la France pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Zéro omission du SNBC, c’est s’interroger sur l’adaptation et la capacité de son (ou de ses) projet(s) à respecter cette trajectoire.

Zéro omission : c’est faire mieux que les réglementations thermiques en vigueur et à venir (RTex pour la rénovation, RT2012 pour le neuf et RE2020 demain) car le patrimoine construit aujourd’hui doit résolument être adapté aux contextes de demain : augmentation des coûts énergétiques, adaptation aux conditions climatiques, réduction du coût global et des émissions polluantes, amélioration du confort etc.

Zéro omission, c’est aussi ne pas oublier que tous les décideurs publics, à l’échelle locale comme nationale, doivent l’appliquer. Et c’est justement en investissant le plus tôt possible dans cette réflexion sensible que les plus grands effets positifs peuvent être constatés en aval d’une opération.

Zéro omission, c’est garder toutes ces idées comme une check-list, et cocher toutes les cases à chaque projet qui germe pour l’évaluer avant de le démarrer.

Zéro omission, c’est penser à solliciter CAPP-GE pour ne rien omettre dorénavant !